Le regard perdu dans l'infinie de ma chambre, je me demandais pour la énième fois de la semaine comment je faisais pour combattre des super vilains qui possédaient souvent des pouvoirs sans en posséder moi-même. J'étais et resterais avant tout un simple humain ; un simple mortel. Un être facilement envoûtant, faible et quelque fois aussi bête que ses pieds. Dis donc, je me rendis compte que je ne devais pas être dans mon meilleur jour pour en arriver à me dénigrer tout seul. En même temps, les deux dernières semaines que j'avais passé avaient étés très difficile à gérer. Tout avait commencé à la fin de la bataille contre Loki. J'étais déjà posséder par un maux de crâne incroyable en redescendant du building où j'étais perché, en plus, j'avais la net impression d'avoir une information importante dans l'esprit mais sans pouvoir trouver ce que c'était. Déjà une chose qui pouvait m'énerver. En plus de cela, je mettais collé dans la tête l'idée stupide d'avouer mes sentiments à l'agent Romanoff. J'avais été maladroit, indiscipline et impulsif. Et sa réaction me choquais toujours autant. Elle ne m'avait pas répondu. Elle n'avait même pas eu l'audace de me faire une quelconque réaction pour ma part. Ah, si, suis-je bête, elle était partis sans un mot, sans se retourner. Et moi, moi qui n'avais jamais pleuré. Même malgré les coups que mon père me donnait à chaque occasion, même malgré les crasses que la vie m'avait faite, même malgré tout cela, je n'avais pleuré. Et pourtant, dès que je passais le seuil de ma porte, je m’effondrais, trop secoué par mes dernières émotions. Mon cœur n'avait jamais souffert autant. J'avais eu la net impression qu'il venait de se faire transpercer par une flèche en feu que l'on remuait. Mon corps était transpercé lui aussi de soubresauts. Je me détestais, je me dénigrais. J'étais malheureux, vraiment trop malheureux. Je n'avais plus envie de retourner à la base le lendemain, j'avais juste envie de me laisser mourir contre la porte froide de mon habitation. Le métal glacer ne faisait que refroidir mon humeur et ma température. J'étais anéantis, détruit. Je ne savais pas à ce jour qu'il était possible de détruit comme cela un homme. C'était une façon très simple de détruire ses ennemis. Je l'appliquerais un jour, si je reviends un jour dans le domaine de l'assassinat.

Pourtant, le lendemain, j'étais de bonne humeur, ce qui me rendait très perplexe. J'avais les joues trempées et je passa ensuite à la douche. Et bizarrement, en sortant de ma douche, j'avais l'esprit vide. Comme si quelqu'un était passé dans mon esprit pour supprimé tous les dossiers. J'étais souriant, vraiment bizarre à vrai dire. Et je partis ensuite à la base, un air frais. Et la première semaine fut calme, dans l'ensemble. Les autres agents me reprochaient tout de même mes fréquentes sautes d'humeurs vraiment étrange mais moi je me souvenais pas du tout. C'était vraiment étrange à vrai dire car moi je m'en souvenais pas du tout. Et la chose la plus étrange dans tout cela, c'est que la dernière semaine, les choses semblaient s’empirer. Ce n'était pas mon genre de rêver, je ne rêvais que très rarement, pourtant, cette semaine, j'avais toujours le même rêve. Un rêve qui me trottait dans l'esprit. Ce même rêve où j'entrais dans un terrain inconnu. Un endroit clos, sombre. Lorsqu'une silhouette familière se détachait de l'obscurité. Cette silhouette possédait aussi deux cornes et alors que je continuais à m'avancer, méfiant lorsqu'une voix masculine me fit part de certains choix et de certains ordres avant de partir d'un rire sarcastique. Et ensuite il disparait et je me réveille, en sueur. Une chose encore qui fut étrange c'est que je me réveillais toujours dans ma voiture, habillé et armé. Mais je n'ai jamais compris pourquoi je faisais ce rêve, surtout le faite que je me retrouvais dans une voiture sans explication, prêt à partir je ne sais où. Mais très rapidement, comme mes sauts d'humeurs qui étaient malheureusement toujours présent, je sus facilement vivre avec. Je n'étais pas un homme compliqué, si l'on me coupait la main - même si sans une main je serais assez mal fichu pour tirer mes flèches - je vivrais avec sans difficulté.

Je vivais sans difficultés apparentes car je n'avais pas croiser Natasha pendant ses deux dernières nouvelles, mais une nouvelle venu bouleverser à nouveau ma vie. Fury, me demandait dans son bureau, alors que j'étais aux portes de la base. Aussitôt, je pressais le pas une fois rentré dans la base. Saluant brièvement certains agents, je pénétrais rapidement dans le bureau de Nick qui m’attendait, assit sur son siège. Je le saluais d’un mouvement bref de tête avant de m’approcher de lui. Il me tendit le dossier et me fit comprendre un mouvement de main que je devais quitter le bureau. Je soupirais discrètement en allant m’asseoir dans un coin isolé pour lire le dossier. Pourquoi ne voulait-il pas me décrire tout simplement la mission à l’oral ? Elle était si dangereuse que cela ? En lisant les premières lignes, je compris que oui. La revenge de Budapest si je pouvais la surnommer ainsi. C'était ... vraiment pas cool pour moi. Mais en même temps, je savais très bien que les agents et même Fury n'avait pas accès à ma vie privée. Je n'étais pas homme à crier mes louanges sur les toits, comme Monsieur Stark. Mon regard fut attiré par la case Partenaire qui avait été coché et lorsque je compris qui allait me suivre pendant cette mission que je nommais Mission #12, mon cœur se serra et je dû retenir mes larmes. Mais l'heure n'était pas à la déprime ou aux larmes. J'avais bannis ses mots de mon vocabulaire. Et c'est armé de courage et de mon cher arc que je pris place aux commandes de l'avion. Bien évidemment, comme toutes femmes qui se faisaient désiré, Natasha arriva en retard. Mais elle arriva tout de même. Je fus quand même surpris qu'elle n'ai pas refuser cette mission. Elle prit ensuite place à mes côtés et tout en prenant la direction de la piste de décollage, je pris l'initiative de l'ignorer. Gardant les yeux droit vers la piste grise où une ligne jaune venait salir ce gris.

« Tu as bien voulu participer à la mission, j'en suis assez content Agent Romanoff. Mais cette fois-ci, cela sera très dur et l'heure à la plaisanterie est révolu. »

M'exclamais-je avec durement. Je ne l'avais pas appeler par le petit surnom de toujours " Tasha " mais bien par son nom d'identifier. Je voulais qu'elle s'excuse pour ce qu'elle m'avait fait. Et si elle ne le fait pas, je prendrais en charge les opérations en solitaire.