SURNOM ㄨ A. SITUATION ㄨ Célibataire ÂGE ㄨ 19 ans NATIONALITÉ ㄨ Française DATE DE NAISSANCE ㄨ 13 octobre 1992 RACE ㄨ Humaine IDENTITÉ SECRÈTE ㄨ / CRÉDIT ㄨ /
once upon a time ...
WE WERE BORN TO DIE. (1992-2002)
Née dans un appartement malfamé, sur la moquette noircie par la crasse, j'aurai dû savoir que ma vie n'allait pas être rose.. Le seul moment ou j'eus une quelconque relation avec ma mère fut celui-ci ; avant que cette dernière n'arrache le cordon qui nous liait dans un dernier cri. Ma mère se releva péniblement et me déposa sans aucune considération dans le petit lit de bébé qu'elle avait récemment trouvé dans la rue. Je n'étais qu'une espèce de poids pour ma mère, un bébé non-voulu qu'elle avait eu avec un de ses clients. Un mauvais client ne s'étant pas protégé correctement. Une lueur d'espoir était néanmoins présente, mon seul et unique frère, Michaël. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, il y a eu une espèce de connexion. Bien que nous n'avions aucun lien de sang car il était lui aussi non-désiré, nous nous sommes tout de suite entendus. Il avait déjà vécu pendant quatre ans ce que je m'apprêtais à vivre.
Notre appartement était dans un quartier très mal réputé de Paris. Les cafards courraient sur le sol et le papier peint se décollait. Tous nos meubles étaient volés ou achetés au plus petit prix qu'il soit. Je n'osais même plus entrer dans la chambre de ma mère tellement celle-ci puait le sexe. A l'âge de cinq ans je n'avais toujours pas rencontré mon père et, mon frère, qui était le seul à aller à l'école, essayait de m'apprendre tant bien que mal ce qu'on lui enseignait au cours de ses journées. Moi, je restais à la maison, à lire, m'instruire, en lisant ce qu'il me passait sous la main. En quelques années j'ai réussi a acquérir la capacité d' "ingérer" toutes les informations qui me tombent sous la main, comme une éponge.
Un jour, mon père est revenu. Enfin, le mari de ma mère. Et c'est à ce moment que j'ai compris ce qu'était le verbe souffrir. Alcoolique, il me frappait dès qu'il le pouvait. Je ne comptais plus le nombre de bleus qui s’étalaient sur mes bras et mes cuisses, il s'arrangeait pour que les marques de ses agressions quotidiennes ne se voient pas. Sadique était le mot qui le décrivait le mieux. Il aimait voir souffrir, et se délectait du moindre petit cri que je pouvais pousser. Heureusement que mon frère me soutenait ...
Lorsque j’eus 10 ans ma mère décida de m'emmener faire un bilan psychologique suite à certaines complications que j'avais. Des voix me chuchotaient des choses et il m'arrivait de ne plus parler pendant plus d'une semaine et cela commençait à inquiéter mon frère. Le diagnostic coupa court à nos interrogations. Afin que ma détresse ne puisse nuire ni aux autres ni à moi, et après l'avis de plusieurs médecins psychiatres, la décision fut unanime et l'on décida de m'interner dans l'hôpital de West Park en Angleterre.
WHEN I WAS A CHILD, I WAS A JEDI (2002-2004)
Ils m'assommaient, ils ne faisaient que ça toute la journée. Ces piqures me devenaient insupportables. Ma tête était comme embuée et mes doigts ne pouvaient plus bouger. Cela faisait maintenant une heure que je crachais du sang. Ils m’avaient enfermée dans cette pièce sans fenêtre avec pour seule distraction cette girafe en peluche. Lorsqu’un des médecins ouvrit la porte, j’eus un léger sursaut. Ils étaient deux à m’observer, un carnet de note à la main. Ma girafe n’était plus là...
Les hallucinations.. La raison pour laquelle j'étais dans cet hôpital depuis plus d’un an. Ils ne cherchaient pas à sauver leur patients, nous étions des cobayes, tous autant que nous sommes. Et Quinn. Mon pire cauchemar. Le chef de service. Il abusait et abuse toujours de toutes les jeunes filles du bloc. Et j’en faisais partie. Je ne cessais de l’éviter pour qu’il ne me monte pas dessus. Je ressent un pincement au cœur qui me blesse à chaque fois que je pense à ma situation passée. Mais je suis forte, je résisterais jusqu’au bout. Je n’avais rien en arrivant à West Park. J’étais la petite française atteinte de schizophrénie paranoïde. Désormais je parle anglais et j’ai pris confiance en moi.
Lorsque j'obtins l'acte qui me promettait la sortie de cet enfer à l'age de 12 ans, mes hallucinations, les voix ainsi que mes renfermements sur moi-même avaient plus ou moins cessés. Il m'arrive quand même de rechuter, mais les médecins étaient confiants et m'ont dit que ces problèmes allaient s'atténuer avec le temps. Malgré les horreurs que j'avais pu subir, je me suis construis. Je suis dorénavant prête à profiter de ma liberté et de ma vie. Je veux être plus forte. Et surtout, surtout... Ne pas blesser les gens comme on m'a blessé. Cela reviendrai à m'abaisser à leur niveau. En d'autres termes, j'ai acquis une maturité à toutes épreuves, je suis plus résistante et je ne veux pas faire de mal.
WE ARE NOT WHAT YOU THINK, WE ARE GOLDEN. (2004-2006)
L'air frais me remplissait les poumons, je pouvais enfin envisager une vraie vie loin des médicaments et de tous ces médecins véreux. Je décidais maintenant de mendier dans les rues de Londres afin de pouvoir manger ce soir. Chanter dans la rue était une des techniques les plus payantes. Les riches anglais semblaient apprécier les chansons d'Edith Piaf, de Jacques Brel et autres classiques et me récompensaient généreusement ce qui me permit d'avoir à manger chaque jour. Je suis même entrée en école publique...
Depuis ma réinsertion dans la "vie courante", mes relations avec les hommes sont restées un peu spéciales. Malgré ce que j'avais vécu, mes relations avec eux ont été immédiatement amicales et saines. Je me disais que je ne pouvais pas vivre pire et que ce que je pouvais extraire d'une relation ne pouvais être que bonheur. J'eus ma première expérience consentie peu de temps après mon entrée au collège. Je voulais savoir ce que cela faisait de retirer du plaisir d'une relation, sans être forcée. J'étais désormais libre de mes actes.
Pour mes 14 ans, alors que je fredonnais le célèbre air Padam Padam de Mrs. Piaf, je m’aperçus que quelqu'un me regardais intensivement : il étais grand, blond, avec des yeux bleus. Mes yeux s'écarquillèrent et ma bouche s'ouvrit de surprise et de bonheur. Ne pouvant plus sortir aucun son de celle ci, je me précipitai dans les bras de mon frère que je n'avais pas vu depuis plus de quatre ans. Assis sur la terrasse d'un café, il m'expliquait comment il avait quitté les jupons de ma mère lors de mon internement. Je buvais ses paroles et mes yeux coulaient de bonheur. Lui qui m'avait tant manqué durant mes années seules à l’hôpital, lui qui m'avait toujours soutenu était de nouveau devant moi. Il avait beaucoup grandit et sa voix avait changée, mais c'était toujours le même : ambitieux, coureur, et macho. Malgré tous ses défauts je l'adore et l'adorerai toujours.
L'une de nos conversations se porta sur ce qui se passait dans le monde. Apparemment il y avait eu l'apparition de mutants, les vampires et le virus qui les exterminait et le récent évènement qui avait eu lieu à Alcatraz. Ayant été coupée du monde pendant des années, toutes ces nouvelles me stupéfiaient. Je restais la bouche ouverte à me demander comment tout cela avait bien pu se passer sans que je ne m'en aperçoive. Quant à son cas, Michaël avait réussi a trouver un emploi dans la finance et gagnait très bien sa vie, il m'invita donc à vivre chez lui en attendant d'avoir quelques revenus.
I'VE GOT THE POWER ! (2006-2012)
Pendant les années suivantes, je quittai mon groupe d'ami qui m'avait accueilli pendant deux années et partie à la conquête de l'appartement de mon frère. Il en avait deux, un à New York et un à Londres. Son argent, il le gagnait honnêtement mais il compensait avec ses parties de poker. Je ne sais pas comment il faisait mais il gagnait à chaque fois. Un jour, il revint couvert de bleus, des joueurs de la mafia avaient perdu un bon paquet d'argent contre mon frère. Celui-ci avait été accusé de tricherie. Michaël m'expliqua la situation et m'appris qu'il avait également quelque chose à me dire. Quelque chose que je ne devais révéler à personne.
Apparemment, mon frère avait certaines facultés. Il pouvait voir à travers les objets. C'est à ce moment que je compris que tous ses jeux de cartes étaient de la rigolade pour lui. Il pouvait deviner ce que chaque individu avait dans la main avant que ceux-ci ne pose leurs cartes à la vue de tous. Je fus stupéfaite d'apprendre cela.
Ne voulant pas vivre aux dépends de mon frère, je me suis mise aux petits boulots, les enchaînant, retirant de chacun une expérience et des relations que je ne puis oublier. Au début de cette année je décidai d'aller aux États-Unis afin de satisfaire mon goût prononcé pour l'aventure et la découverte de nouveaux horizons. Je m'apprêtai donc à aller dans la ville du crime et des super-héros, là où j'étais sûre d'avoir ma dose de sensation forte : New York !
do you know me ?
Alane Eastwood a beaucoup d'amis et est constamment entourée, elle aime malgré tous être seule pour se recueillir dans ses pensées perturbées. Extrèmement sociable et extravertie, les personnes qui la rencontre aime son côté un peu foufou qui fait d'elle une personne atypique. Il lui arrive d'avoir des hallucinations et elle est de ce fait un peu lunatique. Elle aime rire, et utilise beaucoup le sarcasme, l'ironie et l'humour noir ce qui fait que tout le monde ne comprends pas forcément cette subtilité. S'il y a bien une caractéristique qui défini Alane Eastwood c'est la gentillesse, la bonté. Elle est aussi extrêmement naïve ce qui lui amène pas mal de problème. Très casse-cou et inconsciente, elle se blesse très souvent et a beaucoup de petites cicatrices dues à ces expériences. Alane ne juge personne. Qu'il soit meurtrier, psychopathe ou inoffensif, Alane aime à rencontrer et à échanger avec les gens.
Les cheveux longs jusqu'aux épaules et légèrement ondulés, Alane qui, à l'origine, était brune, s'est décoloré les cheveux pour faire une coloration rose. De grands yeux sans expressions au milieu du visage, la jeune femme semble être à jamais perdue dans ses pensées. Ces derniers, bleu ciel, lui donnent un charme fou. Son visage d'enfant comporte un petit nez en trompette et une bouche fine. De petites oreilles. Sa peau est constamment gelée et pâle au point qu'elle semble avoir été gommée. Cette dernière est lacérée à plusieurs endroits suite à ses jeux dangereux. Elle a de longues et de belles fines mains. La jeune femme est mince mais pas anorexique, elle a des jambes légèrement enveloppées mais ses bras sont très fins.
And you ?
Code chek par Kali. Je m'appelle Marion, j'ai 17 ans. J'habite en Champagne Ardenne et j'ai connu ce forum par Mlle. Romanoff. J'adore le cinéma, le chocolat et les poires.
Dernière édition par Alane C. Eastwood le Mer 25 Juil - 8:14, édité 2 fois
Tout d'abord bienvenue parmi nous dans ce monde de fou ! J'espère que tout va bien se passer pour toi ici et que nous ne te ferrons pas trop peur. Pour ce qui est de ta fiche je peux affirmer que tu as bien lu le règlement, puisque j'ai pu confirmier que tu avais bien mis le codounet. Par contre au risque de passer pour une chieuse planétaire est-ce que tu pourrais juste étoffer un peu la partie concernant la personne derrière l'écran ,qu'on sache un peu ton âge, comment tu as connu le forum, ce qui te plait, ce que tu aimes pas j'en passe et des meilleures voilaaaaaa.
Je te validerais après cette toute petite modif', à part si un de mes collègue le fait avant moi bien sur ^^.
Mais-euh Jane !!! C'est moi qui devais m'occuper d'elle >.< Sinon Bienvenue dans ce monde de fou !!! Je vais regarder ta fiche et ensuite je vais voir si je te valide ou pas ^^'
Validée ! Bonne amusement sur ce magnifique forum géré par de magnifique administrateur et une fondatrice super génial enfin bref... Bienvenue et surtout éclate toi bien
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Sujet: Re: Alane C. Eastwood
Alane C. Eastwood
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